2017 : Robert H... très très au Sud!

Le vol n’est que vers 18 h alors j’ai le temps de faire ma valise, une dernière saucette à la piscine, une sieste et un lunch ailleurs que chez Manolo où j’ai soupé TOUS les soirs depuis mon arrivée ici. Bof! C’était au coin de la rue, ouvert sur le trottoir, je connaissais le menu aux prix raisonnables par cœur et j’ai aussi connu tout le staff qui devenait de plus en plus affable, au fil des pourboires laissés.

Le matin, en prenant l’air devant l’hôtel, je jasais parfois avec Roberto, un chauffeur de taxi qui a bien essayé de me vendre un tour de ville. Comme convenu, c’est lui qui me conduira à l’aéroport en fin d’après-midi. Sa sœur qui travaille à l’hôtel adjacent est assise à l’arrière parce qu’il doit ensuite la conduire chez elle. Je monte à l’avant et on parle de Panama, paradis fiscal déshumanisé pour les très riches et misère maintenue à la limite du tolérable pour sa populace.

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J’ai atteint mes objectifs au cours de ce voyage : me rendre au bout du monde, voir des  paysages que Magellan a vus, découvrir des sites classés au Patrimoine mondial par l’Unesco ainsi que de nouvelles villes ou en retrouver d’autres déjà visitées, croiser des inconnus et baragouiner d’autres langues, échapper à un mois d’hiver québécois, connaître le style croisière (j’aurais toutefois préféré visiter la salle des machines plutôt que l’infirmerie), stimuler mon imaginaire et faire appel à mes ressources de voyageur solo, tout en respectant mon budget. Bon, j’ai fait UNE dépense démesurée : une cannette de bière à 6 $ U.S. à l’aéroport.

La difficulté d’accès au wifi et mon état de santé ne m’ont pas permis de tenir ce blog de façon captivante, mais il compensera mes éventuels trous de mémoire. Désolé aussi de ne pas avoir su mieux gérer les commentaires dont j’ai pourtant pris connaissance avec plaisir.

Je suis maintenant bien rentré chez moi, rétabli à 95%, avec d’autres projets en tête!

Ciao!

Fin du blog

Rendez-vous avec un couple connu à l’hôtel, Raymonde et Denis de Québec, pour aller luncher au marché de poissons dans ce même quartier. Je ne prends qu’un ceviche de crevettes (2,50 $ dans un verre en styromousse) et une canette de bière (1,34 $). Étonnamment bon!

Qui apparaît? Un autre couple de l’hôtel connu à la piscine.

Raymonde, Denis et moi faisons ensuite une promenade dans le quartier avant de nous arrêter à une terrasse près de laquelle un guitariste joue des classiques qui font du bien.

Comme je n’ai rien fait hier et que je me sens mieux, j’ai décidé de prendre le métro pour aller visiter le vieux quartier de la ville, le Casco antiguo. De la station de métro, il faut passer sous un échangeur à plusieurs voies où s’alignent des baraques de coiffeurs pour hommes (les jeunes ont des coupes impeccables et originales) et autres très modestes comptoirs et ateliers. Comment peuvent-ils travailler dans ce bruit et cette pollution!

Tout-à-coup, des édifices à caractère humain apparaissent.

Édifices gouvernementaux, petits squares avec statues, quelques terrasses, cafés, restos et boutiques, mais aussi des habitations mêlées à de petits hôtels, le tout souvent coloré.

Assoiffé et affamé, je m’arrête dans un resto un peu chic pour raviver l’esprit du voyage tel que j’aime le concevoir. J’y ai mangé une exxxxxxxcellente salade!

Première sortie au-delà des quatre rues entourant l’hôtel (avec un rouleau de papier hygiénique dans mon sac à dos pour me moucher). Cette ville ne semble constituée que de tours au bas desquelles se trouvent des commerces à peu près vides. Le design de certaines de ces tours est assez réussi.

Au souper, du poisson et un verre de blanc me feront du bien.

Je suis assez en forme pour explorer la ville en Touribus (repéré hier). Comme il ne faut que deux heures pour revenir au point de départ, on étire la sauce. Sous un soleil de plomb, on longe d’abord de loin la baie avec ses immeubles anonymes.

Le building incurvé serait la Trump Tower.

Et puis, on s’arrête devant un parc inintéressant, un méga centre commercial plutôt laid et perdu au milieu de nulle part, et finalement, je descends aux écluses Miraflores du fameux Canal de Panama. Ici aussi les eaux de l’Atlantique et du Pacifique se rejoignent.

Malheureusement, on ne peut pas tellement voir le nouveau canal élargi. Le prochain bateau ne passera que dans deux heures alors je me console en me rappelant avoir vu le fonctionnement d’écluses sur… le canal Lachine!

À l’intérieur du centre d’interprétation, le visionnement d’un court film permet d’imaginer l’ampleur impressionnante du travail qu’a demandé la construction de cette merveille du monde contemporain.

Quelle ne fut pas ma surprise de trouver des Hyland et des Blanchard au nombre des travailleurs y ayant contribué!

Comme la grippe persiste, je remets encore d’un jour l’exploration de la ville, laquelle d’ailleurs m’inspire bien peu.

J’ai repéré plusieurs Québécois dans cet hôtel.

À la lumière du jour, après un petit-déj., une saucette à la piscine, une sieste, des provisions d’eau et de jus et l’inspection de la propreté générale, ce n’est pas si mal; en fait cette chambre est très fonctionnelle.

J’ai pris un arrangement avec la femme de ménage : ne faire la chambre qu’une fois aux trois jours afin de ne pas être dérangé dans ma lente remise en forme.

Petit-déj., sieste, lunch (bouillons de poulet), piscine, sieste, souper et coucher.

Incapable de faire autre chose.

Mireille reste à Santiago pour aller plus tard découvrir l'Atacama (désert chilien) et je continue ma route, nettement moins exotique.

En sortant du Crown, je me suis renseigné pour avoir un taxi et par un heureux hasard, le chauffeur de la limo de l’hôtel m’a proposé de me conduire à l’aéroport pour le même prix. Un peu de luxe ne nuit pas.

Par contre, les sept heures de vol Santiago/Panama m’ont paru comme 10. Encore une fois, j’ai changé de place pour libérer de l’espace pour un couple avec enfant sur deux sièges. 

En arrivant à l’hôtel, genre coin St-Laurent/Ste-Catherine en 1970, j’ai eu un petit moment de découragement. Bon, la chambre est grande avec un coin cuisine, sofa, très grand lit, mais pour le choix des couleurs et la vue, on repassera.

Je suis sorti pour m’acheter des Pringles, des olives et une bière.

Le soleil se couche tôt et moi aussi.

Je voulais absolument essayer le nouveau téléphérique, mais il y avait foule alors on a renoncé. Le soir, on avait rendez-vous pour souper avec Juan et Paola, un jeune couple super sympathique connu à Montréal. Paola m’a remis des boucles d’oreilles qu’elle avait réparées afin que je les rapporte à ma copine Lucie qui avait été sa professeure de français.

Je mouche de moins en moins.

En avant-midi, on prend un bus vers Santiago. En taxi, on s’arrête prendre la valise que Mireille avait laissée en consigne, elle descend à son nouvel hôtel et je continue vers le mien. Je passe d’un B&B au chic Crown Plaza que j’ai dû réserver afin de ne pas perdre mes Air Miles.

On se retrouve le soir pour souper dans le joli quartier Lastarria. Comme j’ai passé une semaine ici l’an dernier, je me retrouve assez facilement dans cette ville.

Toutefois, la pollution n’aide en rien notre état de santé!