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2017 : Robert H... très très au Sud!

7 février 2017

Dimanche 22 janvier 2017 : Valparaiso, Chili

 

À pied, on fait une visite guidée gratuite de la ville.

Rose : Every time I forget to put sunscreen on, I think of you!

Il fait chaud, j’essaie de boire (de l’eau et des jus) et je prends mes médicaments!

 

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7 février 2017

Samedi 21 janvier 2017 : Débarquement à Valparaiso, Chili

 

Débarqué vers 10 h, j’ai pris un taxi pour le B&B où j’avais réservé l’une des chambres avec salle de bain.

Qui vois-je dans l’entrée? Ma bonne copine Mireille qui vient d’arriver de Santiago après sa virée en Bolivie. Ça fait du bien de se retrouver et comme elle aussi a une grippe, on est sur la même longueur d’ondes.

Mais quel bric-à-brac ce B&B! On se croirait dans une commune des années 70. Ma chambre est entièrement peinte avocat foncé. J’imagine que c’était une belle résidence à l’époque, mais comme le temps a passé!

Par bonheur, on est situés dans LE bon quartier de la ville où se trouvent des restos intéressants et d’où on peut prendre l’un des quelques funiculaires qui caractérisent cette ville littéralement couverte de graffitis.

    

 

Le centre historique est classé au patrimoine mondial par l’Unesco parce que la ville constitue un témoignage exceptionnel de la première phase de mondialisation à la fin du XIXe siècle, lorsqu’elle est devenue le premier port de commerce sur les voies maritimes de la côte pacifique de l’Amérique du Sud.

 

7 février 2017

Volet croisière, en résumé…

 

En dépit de mon état de santé fantaisiste, j’ai beaucoup aimé cette première croisière non seulement pour l’originalité de son itinéraire et des paysages fabuleux, mais également pour la qualité de l’organisation et des services à bord.

Ma cabine :

                     Petite

 

…et la ménagerie (un animal différent chaque soir)

             

 

 

 

6 février 2017

Vendredi 20 janvier 2017 : En mer

 

Dernière journée. On débarque demain matin.

Maintenant que ma blessure à la tête est guérie, je peux bien en montrer des photos. La première montre dans quel état je suis monté à bord le 6 janvier. La deuxième, le 9 janvier, pour un nettoyage.

  

Le 16, on a enlevé les points de suture.

Un soir, je me suis baladé avec mon rasoir électrique et j’ai trouvé un bon samaritain qui a accepté de me raser. Il ne restera qu’une toute petite cicatrice à peine visible.

J’ai donc pris des antibiotiques jusqu’au 12, mais dès le lendemain, j’ai commencé la pire grippe de ma vie.

Ce 20 janvier, veille du débarquement, je n’en pouvais plus de moucher, cracher, tousser. J’ai estimé qu’il serait compliqué de consulter un médecin à Valparaiso alors vers 17 h, je suis retourné à l’infirmerie. J’attendais, grelottant, fiévreux et ménageant mes dernières énergies. L’infirmière, une Monténégrine que j’avais réussi à dérider, m’a sorti momentanément de ma torpeur en me demandant : « So, are you still alive? ». Finalement, le médecin m’a rapidement examiné et le compteur ($) a démarré.

On a pris une radio de mes poumons, un échantillon de mucus dans le nez et je me suis retrouvé couché sur une civière. Je ne sentais aucune humidité dans la bouche (palais, langue et intérieur des joues râpeux) à cause d’un haut niveau de déshydratation, ce qui expliquerait pourquoi l’infirmière n’arrivait pas à trouver une veine pour une prise de sang, même sur les jambes. C’est son collègue qui a réussi à me piquer avec une aiguille pour enfants. On m’a ensuite perfusé des médicaments pendant que j’ai été sous inhalateur, pendant plus d’une heure.

Je suis sorti de l’infirmerie vers 22 h avec une trousse impressionnante de médicaments.

Voilà pour ma dernière journée de croisière.

Patience, la suite s’en vient.

 

 

6 février 2017

Jeudi 19 janvier 2017 : Escale à Puerto Montt, Chili

 

Dernière escale de cette croisière, Puerto Montt se trouve dans une région occupée bien avant l'arrivée des Espagnols par les indiens Huilliches, Mapuches, Cuncos et Chonos qui ont résisté pendant plus de deux siècles aux colonisateurs.

Fondée en 1853 par l’Allemand Vicente Pérez Rosales, Puerto Montt garde des traces de l’influence germanique, notamment par l’architecture des vieilles maisons en bois et de la cathédrale (en mélèze), qui date de la fondation de la ville.

Sinon, rien de bien spécial.

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1 février 2017

Mercredi 18 janvier 2017 : Escale à Puerto Chacabuco, Chili

 

Ce matin, le temps est froid et humide, les nuages n’arrivent pas à s’élever au-dessus des montagnes, mais les paysages sont grandioses. Probablement parmi les plus beaux que j’ai vus jusqu’à maintenant.

 

On prend un bateau-navette pour se rendre au port où on est accueillis avec des petits gâteaux et du café… en poudre! Tout le monde allume son cell. et cherche le wifi.

Le village? Quel bled!

Comme il faut être de retour sur le bateau avant 13 h 30 et que mon rhume perdure, je me contente de marcher au travers les trois rues bordées de cabanes chauffées au bois, jusqu’à ce que j’arrive à l’hôtel du coin pour prendre un vrai café et consulter mes courriels.

Revenu sur le bateau : sieste, apéro, souper avec Martine, petite lessive et dodo.

Au fait, j’ai raconté l’histoire de mon invitation à souper à Martine? Quelques jours auparavant, je vais à la réception et demande le téléphone de la cabine de : Martine, une Française. Comme il n’y avait pas de réponse, de ma voix suave j’avais laissé un message lui proposant de souper avec moi ce même soir à 19 h 30.

Au resto, à l’heure dite, je demande une table pour deux. Pas de Martine. Le personnel se désole de constater ma profonde solitude, l'abandon incarné. Deux ou trois jours plus tard, j’ai revu Martine qui m’a dit n’avoir jamais reçu de message. Le lendemain, j’ai rencontré une autre Martine qui m’a avoué l’avoir reçu! J’avais croisé cette deuxième Martine, française aussi (genre Jeanne Moreau dans les belles années) avec ses amis, sur le pont et lors des escales. Bref, les Français m’ont tous trouvé adorable!

 

30 janvier 2017

Mardi 17 janvier 2017 : En mer

 

En début d’après-midi, je suis passé à l’encan rapide d’œuvres d’art, mais… rien n’a retenu mon attention. Bof!

La grippe prend des proportions inquiétantes alors je dors le plus possible et je rate les cours de peinture, de pliage de serviettes, de tango, de fitness, ainsi que le karaoke, les films, bingo, trivia, etc. Parfois, on doit prendre la vie comme elle vient.

 

En passant, merci pour les commentaires! Même si je n’y réponds pas souvent, je les lis avec intérêt!

30 janvier 2017

Lundi 16 janvier 2017 : Passage des Fjords du Chili

 

La journée a passé sans que je m’en rende compte et hop! c’est déjà l’heure de l’apéro avec Martine (ça faisait au moins 20 ans que je n’avais pas bu un Dry Martini).

 

En soupant, on a vu défiler des paysages vraiment superbes, mais ça ne valait pas la peine de photographier au travers les vitres. Il reste la mémoire et Internet.

 

28 janvier 2017

Dimanche 15 janvier 2017 : Escale à Punta Arenas, Chili

 

Blessure à la tête : le médecin retire les points de suture ce matin. Je ne garderai pas vraiment de cicatrice… physique. Pour le mental, on verra à l’usage.

 

On accède à Punta Arenas en passant par le détroit de Magellan. Dommage que je n’aie pas eu le temps d’avancer dans ma lecture de la biographie de Magellan par Stefan Zweig! Imaginez quand même le courage de ces navigateurs/découvreurs!

Quand le mini-bus nous laisse sur la Plaza de Armas, il vente, il fait froid et je mouche.

 

D’abord, voir la statue de Magellan.

 

 

Ensuite, toucher le pied de l’Indien pour la luck.

 

Attention cousins, cousines Blanchard!

Ma préparation pour les escales m’a permis de découvrir qu’un certain Blanchard a vécu ici et voici ce que j’ai pu trouver sur place.

C'est au bord de la Plaza de Armas que Juan Blanchard, neveu d'un commerçant français de Valparaíso membre de la société Braun y Blanchard, a décidé de faire construire sa résidence.

La Résidence Blanchard, confiée à l'architecte français Antoine Beaulier, a été construite en 1892 (1907 selon la plaque) en respectant le style des édifices parisiens de la fin du 19e siècle.

 

 

C'est dans cette riche demeure que Juan Blanchard avait reçu son ami Jean-Baptiste Charcot, un explorateur français qui a réalisé plusieurs expéditions polaires avec son bateau le « Pourquoi Pas ? IV » et qui a découvert la Terre de Charcot en 1910. À son retour d'expédition, Charcot et Blanchard n'avaient qu'à traverser la Plaza de Armas pour se rendre au Palais du Gouvernement où tous les explorateurs de l'Antarctique étaient honorés. Aujourd'hui la très belle Résidence Blanchard abrite le siège de l'Institut Antarctique Chilien (INACH) qui possède une des bibliothèques les plus riches sur le continent Antarctique.

 

 

Comme on était dimanche, c’était fermé, tout comme la résidence Sara Braun (personnage omniprésent) où j’ai quand même réussi à m’introduire pour jeter un coup d’œil.

Heureusement, le Palacio Braun Menendez était ouvert. Il comporte également quelques salles consacrées à Magellan. Dans un des salons, on peut voir une toile offerte par Juan Blanchard à ses amis, les puissants Menendez.

 

 

On trouve même le nom sur des étiquettes de bouteilles de vin.

 

 

Finalement, je savais que je trouverais d’autres traces au cimetière alors, n’écoutant que mon courage, j’y suis allé, sous les 30 0C à l’ombre et j’ai cherché la famille Menendez, me doutant que la famille Blanchard ne serait pas loin. Effectivement.

 

 

On a peut-être des ancêtres communs!

 

Lever du soleil à 5 h 43 et coucher à 22 h 02. Aujourd’hui sera probablement la journée d’ensoleillement la plus longue de ma vie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

28 janvier 2017

Le poème

 

Voici le poème qui a été lu par le capitaine le soir du passage du Cap Horn :

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2017 : Robert H... très très au Sud!
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