Blessure à la tête : le médecin retire les points de suture ce matin. Je ne garderai pas vraiment de cicatrice… physique. Pour le mental, on verra à l’usage.
On accède à Punta Arenas en passant par le détroit de Magellan. Dommage que je n’aie pas eu le temps d’avancer dans ma lecture de la biographie de Magellan par Stefan Zweig! Imaginez quand même le courage de ces navigateurs/découvreurs!
Quand le mini-bus nous laisse sur la Plaza de Armas, il vente, il fait froid et je mouche.
D’abord, voir la statue de Magellan.
Ensuite, toucher le pied de l’Indien pour la luck.
Attention cousins, cousines Blanchard!
Ma préparation pour les escales m’a permis de découvrir qu’un certain Blanchard a vécu ici et voici ce que j’ai pu trouver sur place.
C'est au bord de la Plaza de Armas que Juan Blanchard, neveu d'un commerçant français de Valparaíso membre de la société Braun y Blanchard, a décidé de faire construire sa résidence.
La Résidence Blanchard, confiée à l'architecte français Antoine Beaulier, a été construite en 1892 (1907 selon la plaque) en respectant le style des édifices parisiens de la fin du 19e siècle.
C'est dans cette riche demeure que Juan Blanchard avait reçu son ami Jean-Baptiste Charcot, un explorateur français qui a réalisé plusieurs expéditions polaires avec son bateau le « Pourquoi Pas ? IV » et qui a découvert la Terre de Charcot en 1910. À son retour d'expédition, Charcot et Blanchard n'avaient qu'à traverser la Plaza de Armas pour se rendre au Palais du Gouvernement où tous les explorateurs de l'Antarctique étaient honorés. Aujourd'hui la très belle Résidence Blanchard abrite le siège de l'Institut Antarctique Chilien (INACH) qui possède une des bibliothèques les plus riches sur le continent Antarctique.
Comme on était dimanche, c’était fermé, tout comme la résidence Sara Braun (personnage omniprésent) où j’ai quand même réussi à m’introduire pour jeter un coup d’œil.
Heureusement, le Palacio Braun Menendez était ouvert. Il comporte également quelques salles consacrées à Magellan. Dans un des salons, on peut voir une toile offerte par Juan Blanchard à ses amis, les puissants Menendez.
On trouve même le nom sur des étiquettes de bouteilles de vin.
Finalement, je savais que je trouverais d’autres traces au cimetière alors, n’écoutant que mon courage, j’y suis allé, sous les 30 0C à l’ombre et j’ai cherché la famille Menendez, me doutant que la famille Blanchard ne serait pas loin. Effectivement.
On a peut-être des ancêtres communs!
Lever du soleil à 5 h 43 et coucher à 22 h 02. Aujourd’hui sera probablement la journée d’ensoleillement la plus longue de ma vie.