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2017 : Robert H... très très au Sud!

26 janvier 2017

Samedi 14 janvier 2017 : Escale à Ushaïa, Argentine

 

Je suis au « bout du monde » comme en fait foi cette photo :

 

 

C’est vrai pour les Argentins, mais pas pour les Chiliens depuis le peuplement d’une petite ville leur appartenant sur l’île Navarino située légèrement encore plus au Sud, soit Puerto Williams. Je serai donc diplomate et tâcherai de savoir à qui je m’adresse avant d’évoquer le « bout du monde » afin d’éviter de froisser des susceptibilités.

Quel animal du Canada se trouve ici? Le castor! Une cinquantaine de rongeurs importés du Canada et introduits en Terre de feu en 1946 pour alimenter les tanneries locales se sont ensuite reproduits de manière incontrôlée, ravageant des forêts dont certains arbres peuvent avoir de 100 à 150 ans d’âge. Avec le soutien des Nations-Unis, le Chili et l’Argentine devront donc en exterminer 100 000 dans la région d’ici 10 ans.

Promenade dans la ville :

 

(Plus pour les montagnes que le stationnement)

 

 

 

Et puis, une fois de retour sur le bateau, j’ai été baptisé pour avoir passé le Cap Horn la veille! J’ai maintenant le droit de manger avec un pied sur la table, comme les vrais marins.

 

Je venais de m’installer pour souper quand est arrivée Denise, une New Yorkaise croisée plus tôt (been around the block a few times et super cool). Évidemment, je l’ai invitée à partager ma table. Tout à coup, on a vu défiler ces glaciers bleutés, mais je n’ai pu prendre des photos qu’à travers les vitres du resto! Très beau!

 

En soirée, un spectacle plutôt réussi de Gauchos de la Pampa.

 

 

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24 janvier 2017

Vendredi 13 janvier 2017 : Passage du Cap Horn – vagues scélérates

 

Houuuu! Vendredi 13… Houuuu! Le point culminant de cette croisière.

 

Mais d’abord, qu’est-ce que je trouve en entrant dans ma cabine après le lunch? Une bouteille de vin et des chocolats, un cadeau de la coordonnatrice des services, croisée à l’infirmerie et à la salle à manger. Sympathique!

 

Et puis, quelques mots sur la Tierra del Fuego

Fernand de Magellan a accosté dans la région en 1520. Le navigateur a observé du feu et de la fumée qui s’élevaient des côtes, soit les foyers allumés par ceux qui vivaient là pour se réchauffer. C’est pour cette raison qu’il a baptisé l’île « Tierra del Fuego », la Terre de Feu.

 

Cap Horn

Le Cap Horn se trouve à l’extrémité sud de l’archipel argentin de la Terre de Feu, mais il se trouve dans les eaux territoriales du Chili. Il définit également la frontière entre l’océan Pacifique et l’océan Atlantique tout en rencontrant les eaux de l’océan Arctique. Les habitants de cette région du monde sont particulièrement affectés par le trou dans la couche d'ozone détecté au-dessus de l’océan austral.

Le cap lui-même consiste en une falaise haute de 425 m, situé sur une île longue de 6 km et large de 2 km. Du côté ouest de l’île, un sentier de planches en bois vermoulues conduit les rares aventuriers vers un immense albatros d’acier. Cette statue qui déploie ses ailes rend hommage aux 10 000 marins disparus lors de 800 naufrages en tentant de passer le cap.

La marine chilienne maintient donc une station sur l’île Horn, comprenant une résidence, un bâtiment technique, une chapelle et un phare. Les seuls résidents permanents sont le gardien du phare et sa famille. On comprendra que cette famille n’ait pas tellement envie de voir débarquer ponctuellement des hordes de touristes (2 000 du coup) et c’est sans doute la raison pour laquelle on ne s’y arrête pas pour le thé. De toute façon, bien que l’île soit recouverte d’une maigre végétation grâce aux fréquentes précipitations, il n’y a pas un seul arbre à voir.

En janvier, il y fait 14 °C le jour et 5 °C la nuit. En juillet, les températures moyennes oscillent entre 4 °C et −2 °C.

De l’autre côté du Passage de Drake, à moins de 1 000 km, c’est l’Antarctique (découvert en 1820) et le pôle Sud à moins de 4 000 km.

 

 

Pendant de nombreuses années, il a été un point de passage crucial des routes commerciales entre l’Europe et l’Asie. Elles étaient empruntées par les voiliers pour transporter les marchandises tout autour du globe, et ce bien que les eaux océaniques autour du cap présentent de nombreux dangers : tempêtes fortes et fréquentes, courant circumpolaire antarctique et présence possible d’icebergs voire de vagues scélérates (c’est bien comme ça que Wikipédia les appelle et il fallait que je la plogue celle-là).

Ces dangers et l’extrême difficulté de son franchissement ont donné au cap Horn son caractère légendaire, mais aussi la réputation d’être un cimetière marin. Pas étonnant qu’il ait nourri une abondante littérature.

De nos jours, grâce au canal de Panama, les cargos ne sont plus dans l’obligation d’emprunter la route du cap Horn. Ce dernier continue cependant à en voir passer ainsi que des bateaux de pêche locaux, des bateaux de croisière (avec moi dedans aujourd’hui) et des bateaux de plaisance qui veulent relever le défi que représente son franchissement. Plusieurs courses à la voile parmi les plus importantes passent par le cap Horn, de même que les grands navigateurs qui cherchent à battre le record de vitesse du tour du monde à la voile.

 

Il arrive donc que les bateaux rebroussent chemin à cause des tempêtes, mais semble-t-il qu’on a eu de la chance; vers 18 h 30, il faisait soleil, le vent était raisonnable, aucune vague scélérate en vue et la vision était parfaite, ce qui se produit rarement.

Tous les passagers étaient sur les ponts et l’excitation était palpable. Le bateau à glissé devant le cap, on est donc entrés dans les eaux du Pacifique et le capitaine a donné quelques explications et même lu un poème en quatre langues.

 

Voici MA photo du cap :

 

Puis le bateau a fait demi-tour afin de remonter vers la prochaine escale.

Il n’y a rien d’exceptionnel dans cette virée très très Sud dans la mesure où des milliers de gens l’ont faite ou la feront, mais l’expérience valait le détour.

 

Lever du soleil à 5 h 01 et coucher à 9 h 44. Faites le calcul!! À 23 h, on voyait encore dans le ciel la lueur rosée du soleil et celle bleuâtre de la lune.

21 janvier 2017

Jeudi 12 janvier 2017 : Escale à Port Stanley, Îles Malouines, Royaume-Uni/Argentine

 

Stanley, ou Port Stanley, est la capitale des îles Malouines.

(Puerto Argentino es la capital de Las Islas Malvinas)

(Stanley, also known as Port Stanley, is the capital of the Falkland Islands)

 

En 1982, Stanley a été occupée par l'armée argentine et renommée Puerto Argentino. La ville a subi quelques dégâts et trois civils ont été tués par les bombardements britanniques. Les Argentins se sont rendus, épargnant ainsi Stanley, mais certaines zones autour de la ville restent encore minées. L’Argentine revendique toujours la souveraineté de ces îles.

Un bateau-navette nous amène sur l’île en 20 minutes.

 

 

Ça sent le britannique (notez le drapeau)

 

Je vais d’abord voir la petite cathédrale, la plus au sud du monde.

 

Je n’ai acheté aucune excursion, mais en parlant avec d’autres passagers, j’apprends qu’il y a un lieu peu éloigné où on risque de voir quelques pingouins.

Revenu sur mes pas, je discerne justement un minibus qui fait la navette vers Gypsy Cove pour 20 $ alors j'embarque.

 

 

 

 

Superbes paysages (aussi longtemps qu’on ne marche pas sur une mine)!

 

 

Au retour, j’essaie un Fish and chips et une bière locale. Très bon!

 

 

 

Arrêt dans un espace musée qui m’a rappelé une de mes anciennes jobs!

 

 

19 janvier 2017

Mercredi 11 janvier 2017 : En mer

 

Au petit-déj., on a vu des baleines s’approcher du navire. Martine partageait ma table, une de ses connaissances s’est approchée, puis une autre femme avec qui j’avais parlé la veille et c’est ainsi que s’est créée une petite animation ponctuelle.

J’ai vu le médecin qui a enlevé le pansement sur ma tête. Ça guérit normalement et je prends des antibiotiques.

Incroyable tout ce que la Norwegian peut imaginer pour faire dépenser de l’argent à ses passagers! Évidemment, il en revient à chacun de décider, mais ça demande du contrôle de soi parce que ce serait facile de succomber à tous ces petits plaisirs. Je suis de fer, presque. En après-midi, j’ai assisté à un encan de toiles, avec mes coupons pour des cadeaux, un verre de champagne, un animateur plus que volubile, une atmosphère de confusion, la carte de crédit au claquement de doigt. De fer je suis resté.

Jusqu’à maintenant, je n’ai dépensé que 20 $ en Bingo.

Au souper, la coordonnatrice des activités de groupes que j’avais croisée à l’infirmerie s’est arrêtée à ma table pour prendre des nouvelles. En entrée, légumes grillés, puis canard et finalement une charlotte aux poires. 

Un préposé fait la chambre trois fois par jour et chaque soir, je trouve une bestiole différente sur mon lit.

 

19 janvier 2017

Mardi 10 janvier 2017 : Escale à Puerto Madryn, Argentine

 

Je suis très en retard sur mes affichages parce que le wifi coûte une fortune sur le bateau et je suis trop cheap pour le payer. En plus, je n’ai pas envie de traîner mon mini-ordi avec moi quand je débarque pour une escale, mais aujourd’hui, je fais l’effort, malgré le pire rhume de ma vie.

Je prévois qu’à partir du 21 janvier, je serai plus régulier.

En attendant, retour sur la carte pour situer l’escale suivante :

Puerto Madryn est considérée comme la porte d'entrée (sans en faire partie) de la Péninsule Valdés, déclarée Patrimoine mondial par l'UNESCO en 1999. Cette péninsule  contient des habitats naturels significatifs pour la conservation in situ de plusieurs espèces menacées et notamment une concentration mondialement importante de baleines franches, une espèce qui se reproduit dans la région. La presqu’ile est également importante pour les populations reproductrices d’éléphants et de lions de mer.

 

Difficile de décider comment s’habiller pour explorer la ville. Certains sont en bermudas et d’autres portent des manteaux. J’opte donc pour le concept « pelure d’oignon ». Il fait peut-être 30 0C au soleil, mais moins de 20 0C sous le vent qui est tellement fort que j’ai du mal à garder ma casquette sur la tête.

 

Je marche une bonne heure le long de la plage maintenant à marée basse. Personne ne se baigne dans cette eau froide, mais plusieurs viennent ici prendre le soleil.

La flèche rouge indique le bateau.

 

Ce sont exactement les paysages que je voulais voir. Simples, crus, isolés, à la merci du climat.

En route, j’ai croisé cet indigène :

 

J’arrive à l’Ecomuseo. Le musée n’est pas ouvert les mardis! Déçu, je discute avec un jeune qui attend aussi et quand arrive 10 h, les portes ouvrent parce que c’est jour de croisière. Ça valait la peine puisque ce musée présente bien différents écosystèmes fauniques, océanographiques, etc.

En revenant, je me suis arrêté pour un sandwich là où on trouve du wifi gratisssss. Comme d’habitude, il ne me reste que quelques minutes de batterie sur mon cell. Les prises de courant sont rares et je n’ai pas toujours avec moi le bon adaptateur. Dans quelques années, on rira de ça comme on peut rire maintenant d’une disquette floppy.

Sur le pont, j’ai fait la connaissance de Martine, une Française bien sympathique.

À l’affiche ce soir, un soi-disant ténor ou ex-ténor, bref, un chanteur qui n’a jamais  vraiment percé. Ça arrive, ça occupe certaines soirées sur les navires de croisière et c’est très bien comme ça. De façon générale, je suis assez impressionné par la qualité et la variété des spectacles.

  

 

 

 

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13 janvier 2017

Lundi 9 janvier 2017 : En mer

 

Visite chez le médecin qui me donne des antibiotiques (sans doute davantage pour gonfler la facture que pour ma survie). Je passe le reste de la journée à courir d’une activité à l’autre. Pas le temps de faire de siestes ni de lire!

Au moins, je peux relaxer un peu au souper…

… et faire un petit tour sur le pont.

 

Ça commence à nécessiter une petite laine!

 

Le meilleur est à venir…

 

 

13 janvier 2017

Dimanche 8 janvier 2017 : Escale à Punta del Este, Uruguay

 

Les Uruguayens aiment croire que c’est le Saint-Tropez d’Amérique du Sud. En fait, les plages ne sont pas très chaudes au sud du Brésil, mais c’est vrai que la ville a un air de vacances.

 

 

Je me devais de m’arrêter devant la sculpture Casapueblo (les Doigts de Punta del Este) située sur cette plage de Punta Ballena. C’est une œuvre du peintre et sculpteur uruguayen Carlos Páez Vilaró qui a commencé à travailler sur le projet en 1958 et a mis 36 ans pour l'achever (par pénurie de ciment?).

 

Le phare de Punta del Este fait 45 mètres et les lentilles qui composent son système optique ont été importées de France. Il est alimenté électriquement, avec un système d'appoint fonctionnant au gaz. Il est possible de monter en haut du bâtiment par un escalier en spirale de 150 marches, mais comme c’est dimanche…

 

À cause d’un rhume, je me suis promené toute la journée avec un rouleau de papier de toilette qui m’a servi de mouchoirs et je suis passé au travers (dans tous les sens du terme).

De retour à bord en soirée, spectacle de tango plutôt réussi. Comme dans les cinémas, chaque accoudoir des sièges peut tenir un verre alors ça m’a permis de traiter mon rhume au gin-fizzzzz.

 

 

13 janvier 2017

Samedi 7 janvier 2017 : Escale à Montevideo, Uruguay

 

Après le petit-déj., je suis allé voir le médecin de bord. On a nettoyé ma blessure à la tête et refait un pansement pas vraiment discret, mais résistant aux intempéries.

 

 

 

 Et hop! Je débarque pour l’escale à Montevideo, capitale de l’Uruguay, à seulement 200 km de Buenos Aires à vol d’oiseau (ou par mer).

J’en ai fait le tour en touribus avec Mireille en décembre 2014 alors je me suis limité à marcher du port vers l’avenue principale où on croise un joli parc avec sa fontaine et les vendeurs de vieilleries souvent étonnantes :

 

 

Puis, la Plaza Independencia et plus haut, le Palacio Salvo à l’architecture assez étrange :

 

 

 

Je reviens en longeant la Rambla, le long de la mer et coupe vers le port. J’aurai réussi à ne rien acheter, sauf un petit foulard pour me protéger le cou, sentant le rhume s’approcher…

 

13 janvier 2017

Vendredi 6 janvier 2017 : Embarquement sur le Norwegian Sun

 

Hé oui, je m’embarque pour une croisière!

Ce n’est pas mon genre habituel de voyage, mais quel itinéraire! 15 jours en mer!

Le Sun est considéré comme un petit bateau de la flotte; il promène tout de même ses 78 309 tonnes, plus environ 1 900 passagers et 900 membres d’équipage.

 

Comme c’est ma première croisière, je suis assez impressionné, notamment par l’organisation super efficace. Ma cabine se trouve sur deck 9 de 12, section des pauvres (cabines intérieures – 15 X 15). En attendant ma valise, j’explore un peu le navire et inévitablement, on attrape un drink au passage et on se retrouve vite au buffet. Mon forfait comprend les boissons à volonté! Kkkkkkkkkkkk.

 

Au lever de l’ancre vers 20 h, je regarde disparaître Buenos Aires dans le coucher du soleil.

 

 

Et vient mon tour d’aller dormir, dans un lit King!

 

8 janvier 2017

Dimanche 8 janvier 2017

Pause wifi, mais avec mon cell. seulement. Tout va bien à part un petit rhume; je cicatrise. Détails de mes déplacements et photos à venir dans quelques jours? Je suis super satisfait de ce que je vis en ce moment!
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2017 : Robert H... très très au Sud!
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