Mardi 10 janvier 2017 : Escale à Puerto Madryn, Argentine
Je suis très en retard sur mes affichages parce que le wifi coûte une fortune sur le bateau et je suis trop cheap pour le payer. En plus, je n’ai pas envie de traîner mon mini-ordi avec moi quand je débarque pour une escale, mais aujourd’hui, je fais l’effort, malgré le pire rhume de ma vie.
Je prévois qu’à partir du 21 janvier, je serai plus régulier.
En attendant, retour sur la carte pour situer l’escale suivante :
Puerto Madryn est considérée comme la porte d'entrée (sans en faire partie) de la Péninsule Valdés, déclarée Patrimoine mondial par l'UNESCO en 1999. Cette péninsule contient des habitats naturels significatifs pour la conservation in situ de plusieurs espèces menacées et notamment une concentration mondialement importante de baleines franches, une espèce qui se reproduit dans la région. La presqu’ile est également importante pour les populations reproductrices d’éléphants et de lions de mer.
Difficile de décider comment s’habiller pour explorer la ville. Certains sont en bermudas et d’autres portent des manteaux. J’opte donc pour le concept « pelure d’oignon ». Il fait peut-être 30 0C au soleil, mais moins de 20 0C sous le vent qui est tellement fort que j’ai du mal à garder ma casquette sur la tête.
Je marche une bonne heure le long de la plage maintenant à marée basse. Personne ne se baigne dans cette eau froide, mais plusieurs viennent ici prendre le soleil.
La flèche rouge indique le bateau.
Ce sont exactement les paysages que je voulais voir. Simples, crus, isolés, à la merci du climat.
En route, j’ai croisé cet indigène :
J’arrive à l’Ecomuseo. Le musée n’est pas ouvert les mardis! Déçu, je discute avec un jeune qui attend aussi et quand arrive 10 h, les portes ouvrent parce que c’est jour de croisière. Ça valait la peine puisque ce musée présente bien différents écosystèmes fauniques, océanographiques, etc.
En revenant, je me suis arrêté pour un sandwich là où on trouve du wifi gratisssss. Comme d’habitude, il ne me reste que quelques minutes de batterie sur mon cell. Les prises de courant sont rares et je n’ai pas toujours avec moi le bon adaptateur. Dans quelques années, on rira de ça comme on peut rire maintenant d’une disquette floppy.
Sur le pont, j’ai fait la connaissance de Martine, une Française bien sympathique.
À l’affiche ce soir, un soi-disant ténor ou ex-ténor, bref, un chanteur qui n’a jamais vraiment percé. Ça arrive, ça occupe certaines soirées sur les navires de croisière et c’est très bien comme ça. De façon générale, je suis assez impressionné par la qualité et la variété des spectacles.